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La ficelle bleue
La ficelle bleue
13 juillet 2009

Pushing Daisies

Une petite série absolument fabuleuse, parce qu'elle sort des sentiers battus...
Des couleurs bien flashy, des histoires bien barges, des personnages bien frapadingues, des dialogues sous mescaline, des scénarios invraisemblablement vraisemblables... Je ne remercierai jamais assez Lise de me l'avoir fait découvrir !

Pour les non initiés : Ned est un pâtissier (The Piemaker) avec un don un peu spécial : son doigt magique lui permet de réveiller les morts. Mais attention : pas plus d'une minute, ou quelqu'un d'autre doit mourir, et si il retouche le mort, ce dernier est mort pour de bon. Le didi magique ne fonctionne pas deux fois.
Fort de cette idée de départ complètement improbable, le scénario de base se complexifie d'un cran : Ned s'associe avec un détective, le génialissime Emerson Cod (qui calme ses nerfs en tricotant, notamment des étuis pour ses flingues...), il réveille la victime d'un meurtre pendant une minute, obtient le nom du coupable, Emerson le coffre et les deux empochent la récompense. Problème : un jour, la victime à réveiller n'est autre que Chuck, l'amour d'enfance de Ned, et il ne peut se résoudre à la re-tuer, définitivement. La série est donc basée sur une relation amoureuse où les deux amoureux ne peuvent se toucher, sous peine de voir la demoiselle clamser fissa.

pushing7
Les photos promo donnent une bonne idée de l'esprit particulier de la série

Chaque épisode se construit autour d'une enquête. Les cadavres ne sont jamais glauque, les maquillages sont absolument hilarants (le mec piétiné par un cheval a une énorme empreinte de fer à cheval sur la joue, la nana cramée vive a du charbon fumant à la place de la peau, mais ses cheveux sont intacts, etc...). Même si la structure peut sembler répétitive, les intrigues parallèles entre les différents personnages principaux et les dialogues font qu'on ne s'ennuie jamais.
En plus de Ned, Chuck et Emerson, il y a les deux tantes de Chuck, qui la croient morte, et bien sûr Olive, la serveuse amoureuse de Ned, qui ne connaît ni son secret, ni la raison pour laquelle il vit avec une femme qu'il ne touche pas. Et à part le Piemaker (Lee Pace est vraiment trop mignon), Olive est définitivement mon personnage préféré. L'actrice, Kristin Chenoweth, y est pour beaucoup : 1 m 50 à tout casser, des tenues hautement improbables, et régulièrement elle pousse la chansonnette (c'est vraiment l'actrice qui chante), ce qui donne les scènes les plus kitchissement cultes de la série :
Dans l'un des premiers épisodes, la déclaration d'amour la plus... interrompue
Après avoir gagné un concours de patisserie, dans l'un des meilleurs épisodes de la série
Dans l'un des derniers épisodes, après une séquence classée secret défense !

Bref, Bryan Fuller, après avoir pondu un truc aussi réjouissant et improbable que Dead Like Me, ne pouvait que récidiver (en mieux) avec Pushing Daisies. Même thématique, même branquitude, mais en pire (ou mieux, ça dépend d'où on regarde).
Une crème de série, qui se déguste comme une des nombreuses tartes du Pie Hole, avec une grande gourmandise, une envie compulsive de la prochaine bouchée et une intense frustration quand toutes les dernières miettes ont été avalées.

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Commentaires
F
Ca donne assez envie... peut être cet été, pendant mes longues semaines d'absolue inactivité...<br /> <br /> (mais avant... torchwood !)
La ficelle bleue
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